La
technique de méditation ANANTA
repose
sur 5 principes simples :
Les
5 pilliers de la techniques de méditation
ANANTA.
- Être
toujours à l'aise
- Ecouter
son corps
- Ecouter
sa respiration
- Ne
rien vouloir, ne rien attendre
- Lâcher-prise
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- Être
toujours à l'aise est essentiel pour
pratiquer la méditation. Il
faut que l'endroit, le moment, la tenue choisis
pour la méditation vous plaisent. La
méditation ne doit pas être un
effort que vous vous imposez. Ce doit devenir
un instant de joie, une pause indispensable
de ressourcement dans votre vie agitée.
L'instant de méditation doit être
librement choisi dans un espace-temps le plus
équilibré possible entre émotions
intérieures et contexte extérieur.
- Il
faut écouter son corps
lorsque celui-ci vous parle. Si vous avez des
douleurs, corrigez votre posture. Etre allongé
sur le dos est plus confortable parfois qu'être
assis. Certes vous risquez de vous endormir,
mais au début, pour une courte méditation,
si vous le sentez comme ça, allongez-vous.
La rigueur des positions, lotus, zazen, seza...
a un sens. Mais cette rigueur surgira dans votre
apprentissage lorsque ce sera le moment. Vouloir
forcer les choses conduit trop souvent à
l'échec ou au découragement. Evitons
cela.
- Si
la respiration est au coeur de la plupart des
techniques de méditation, ce
n'est pas un hasard. Les flux d'énergie
qui nous traversent sont étroitement
liés à la respiration. Le premier
Bouddha faisait déjà référence
à cela il y a plus de 2600 ans. Car la
moindre de nos pensées peut déséquilibrer
toute la communication intra et extra cellulaire.
Or dans les premiers instants de la méditation
(surtout au début), le niveau des ondes
cérébrales bêta est très
agité (autour de 20 htz). Et il doit
descendre au niveau alpha (8 htz). La respiration,
et surtout l'observation de la respiration va
donc jouer un rôle très important
pour calmer le mental et mettre en sommeil le
thalamus.
- Ne
rien vouloir, ne rien attendre, vivre l'instant
présent est au coeur de l'enseignement
du ZEN. Lorsque vous entrez en
méditation, ne cherchez rien, n'attendez
rien. Ni résultat, ni réconfort,
ni même une relaxation. Laissez-vous surprendre
mais ne provoquez rien. Ne cherchez rien dans
le passé, n'attendez rien pour le futur,
ne cherchez pas à observer le présent,
mais vivez le présent. Tel qu'il se présente.
Accueillez-le sans le juger, sans l'analyser,
sans le qualifier. Accueillez-le et rien d'autre.
- Lâcher-prise
est pour le débutant la chose la plus
difficile à réaliser, car il ne
s'agit pas d'une technique à acquérir,
il s'agit d'un état d'esprit qui se travaille,
se cherche, se découvre et s'expérimente.
Tant que le mental reste actif et vous maintient
dans un état d'agitation (pensées,
émotions, analyse des ressentis, images,
sons, couleurs, symboles, rêves...), même
relatif, c'est que vous n'avez pas lâché
prise. Le mental garde le contrôle. Vous
n'êtes pas en état de méditation.
Mais là encore, au début, c'est
normal. Beaucoup de gens croient méditer
depuis des années, mais en réalité,
ils se reposent, rêvassent ou à
l'inverse se concentrent sur telle ou telle
chose. Ce qui n'est presque jamais dit dans
les cours de méditation, les ashrams
ou les dojos zen, c'est que la méditation
est impossible pour celui qui ne sait pas lâcher-prise
dans sa vie. Là est un des secrets les
plus essentiels. Savoir lâcher-prise permet
de méditer, alors que la plupart des
méditants (et même de leurs enseignants)
croient que c'est la méditation qui les
aidera à lâcher prise. Cette erreur
grossière conduit beaucoup de gens dans
le mur.
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